Art du combat et maniement des armes||Dès 13 ans

Le cours contient deux pratiques combinées :
1/ L'initiation au combat souple et combat libre traditionnel sans armes :
l'entraînement au combat met l'accent sur l'application pratique des techniques de combat en situation réelle. Les pratiquants apprennent à utiliser des frappes et blocages avec leurs bras, mais aussi avec des coups de pied hauts et bas, ainsi que des techniques de projection et d'immobilisation comportant des clés de contrôle (Chin Na) pour neutraliser l'adversaire.

2/ La pratique des armes du Kung-Fu :
Les arts martiaux chinois (externe (kungfu) ou interne (Taichi-Chuan) possèdent plusieurs domaines de travail. On peut citer le travail à mains nues, le travail énergétique, mais aussi le travail au maniement des armes et leur utilisation en combat et self défense. Les armes sont considérées comme le prolongement des membres du corps pour obtenir plus d'allonge, plus de force ou plus de vitesse.

1/ L'initiation au combat souple et combat libre traditionnel sans armes :
Le sparring, ou combat souple avec protection (Sanda), est souvent utilisé au départ pour mettre en pratique les compétences acquises et pour améliorer la réactivité et la stratégie de combat.
On passe plus tard au combat Free Fight qui nécessite des acquis et des bases solides.

L'entraînement au combat avec un partenaire est une expérience enrichissante qui forge non seulement le corps mais aussi l'esprit, permettant aux individus de repousser leurs limites et de découvrir leur potentiel caché, tout en développant les qualités et la capacité à pouvoir se protéger dans des situations d'agression.
Une partie de l'entrainement est basé sur le développement de qualités physiques pour améliorer son cardio, sa souplesse et sa puissance, en pratiquant des exercices de renforcement spécifiques, issus de l'art martial chinois et l'utilisation de certains appareillages traditionnels.

Les arts martiaux n'enseignent pas uniquement les techniques mais avant tout, une philosophie de vie et une manière de ce comporter.
Dans la tradition, cet aspect de l'attitude respectueuse concerne les rapports avec le Maître, avec les autres camarades d'entraînement. Les pratiquants se considèrent comme des frères d'armes. L'adepte des arts du combat doit devenir fort pour être utile à lui-même et à la société où il vit. La quête de soi et la discipline sont les buts de l'entraînement philosophique.

2/ La pratique des armes du Kung-Fu :
On peut trouver deux grandes familles d'armes :

  • Les armes de combat traditionnelles (poignard, bâtons longs (perches) ou bâton court, sabre, épée, lance, hallebarde, crochet tigre, Sai (Trident), croissant lune, chaîne, fléau (nunchaku et Tri-bâton), arc, fouet, cravache…)
  • Tout objet devenant une arme improvisée (éventail, tabouret, banc, flûte, outil agricole, clou, pièce de monnaie, ceinture, chaussure, vêtement) qui seront souvent utilisées pour se défendre.

Nous aurions pu utiliser une autre catégorisation : armes courtes, armes longues, armes flexibles, armes doubles, armes de jets.

Certaines armes traditionnelles peuvent être manipulées d'une main, à 2 mains ou manipulées par paire. Le nombre d'armes étudiées dépend du style étudié et du temps consacré à s'exercer ce qui apportera à la technique du maniement une certaine manière de travailler. Mais pour une même arme, un socle commun de techniques aide le pratiquant à maîtriser d'autres armes (compétences transversales).
Traditionnellement le Kung fu de Shaolin possède l'étude de 18 armes !
Classiquement on commence par étudier les différents types de bâtons. Le mot chinois gùn désigne les bâtons de différentes tailles utilisés dans les arts martiaux chinois. Le gun shu (les techniques du bâton) est agréable à pratiquer. Surnommé « l'ancêtre des armes », car il est considéré comme la plus vieille des armes, sa pratique est la base de l'enseignement traditionnel avant de passer au maniement d'armes plus complexes. Son maniement repose sur cinq mouvements de base (frapper, piquer, contrer, tournoyer, et bloquer) et de nombreuses autres techniques découlent de celles-ci, notamment rebondir, tourner, crocheter, percer, et fendre....

Dans notre école, l'étude du maniement des armes se fait par

  • travail seul et avec partenaire
  • travail d'application
  • travail d'enchaînements
  • travail de combat libre pour ceux qui ont acquis une certaine maitrise.

La sécurité est de mise au même titre qu'un cours classique d'escrime
Le maniement des armes traditionnelles apporte au pratiquant force, vitesse, dextérité, concentration, équilibre, notion d'espace et coordination. La pratique des armes est également très ludique.
Attention : toutes les armes classiques traditionnelles sont classées par la justice. Leur port et leur transport peut être soumis à des lois, ainsi que leur utilisation en dehors du cadre du cours.